Ce matin direction la Montagne Ba Na. Environ 30 km de Da Nang, une bonne heure en moto.
Il s'agit d'une très belle montagne (sommet : 1487m) dont la richesse de la faune et la flore a surpris un français il y a 100 ans, et il a décidé d'y mettre un funiculaire et un Hotel. Les vietnamiens par la suite y ont installé une pagode magnifique avec un autre bouddha géant, que les singes sauvages (mais pas farouches) aiment escalader.
La vue sur la Baie de Da Nang est imprenable. Imprenable en effet car les nuages éternels au sommet vous empêche de voir en contre bas. On pourrait y perdre la notion d'humanité s'il y avait moins de touristes, et qu'il n'y avait pas de parc d'attraction en construction.
Nous ne pouvons cependant pas descendre à la cascade : les fortes pluies de la nuit ont rendu le terrain dangereux. Seuls quelques con khi (singes) sauraient s'y aventurer...
L'après midi elle est pleine de rencontres : des enfants qui pratiquent le Võ et leurs parents.
"c'est important de faire des arts martiaux : ça fait partie de notre culture et aussi c'est beau et utile. Grace aux compétitions on peut voyager dans tout le Vietnam et découvrir des gens nouveaux".
Le soir, Neila, une autre française arrive chez Thanh. Elle visitera Hoi An et Hue avec nous ce weekend.
On met près d'une heure à décider de comment y aller. Thanh n'est jamais sortie de Da Nang et donc ne sait pas (bien que je lui demande de prévoir depuis 4 jours)... Finalement ça sera :
Elle prend Neila sur sa moto, moi sur celle de son ami (et pourquoi pas l'inverse ? Parce que son ami ne parle que vietnamien, moi un peu, Neila pas du tout). Son ami nous dépose à Hoi An et Neila louera une moto là bas. Puis le soir son ami reviendra nous chercher.
Merci pour ce carnet de voyage original et si passionnant. Décidément l'immersion est totale, pas seulement linguistique mais culturelle, humaine et si vraie.
RépondreSupprimerAccepter de courir les risques locaux des transports inhabituels, de la nourriture, des aléas des hôtes, des rencontres, des logements, des araignées, c'est une leçon magistrale.
Ce qui compte ce n'est la distance parcourue, mais d'être sur le bon chemin.
Bon voyage Cécile.